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mercredi 9 novembre 2016

Les 5 techniques des SEALs pour un esprit pare-balles



On ne peut pas les considérer comme des personnes normales. Les SEALs (Acronyme de "Sea, Air, Land") sont des soldats surentraîner pour faire face à tous les obstacles. Ils sont capables de survivre dans des conditions épouvantables, de contrer des attaques terroristes et de se déplacer avec aise dans n'importe quel environnement. Ils font bien entendu partie de la marine américaine.

Mais pour arriver à un tel niveau, digne d'un athlète de haut niveau il y a une formation. Elle sort carrément de l'ordinaire : course chronométré, parcours d'obstacles et natation sont les principales épreuves. Sans oublier tout ce qui est technique : maniement de bateaux, apprendre à viser, à survivre et à garder son calme. En moyenne 150/1000 personnes sont recrutés à la fin du camp d'entraînement. Pas simple de rentrer chez les SEALs.

Mais ce qui nous intéresse c'est le mental de ces bonhommes. Ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle. La deuxième phase d'entraînement est basé sur l'endurance. Ils doivent être capable de nager entre 5 et 10 kilomètres en pleine mer. Je tiens pas 500 mètres...

Un mental d'acier

Plus que le physique le mental compte pour devenir SEAL. C'est ce qu'écrit Brandon Webb, un formateur des SEALs : 

What SEAL training really tests is your mental mettle. It is designed to push you mentally to the brink, over and over again, until you are hardened and able to take on any task with confidence, regardless of the odds—or until you break.

Ce que l'entraînement des SEALs test vraiment c'est le courage mental. Ces tests sont fait pour pousser les futures SEALs à bout; Encore et encore pour les endurcir jusqu'à ce qu'ils puissent réaliser n'importe quelle tâche avec confiance. Peu importe le degré de difficulté.

Le secret n'est pas dans le corps. Il est dans la tête ! C'est ce que nous allons découvrir avec ces 6 techniques pour avoir un esprit pare-balles.

1. La visualisation du succès

Ils sont capables de réussir car ils imaginent déjà la réussite. Dans leur tête il y a une image claire : celle d'un homme victorieux, les mains levées vers le ciel entrain de crier. Ils visualisent ce qu'il va se passer pour mieux l'anticiper et être plus réactif à l'environnement. Il y a donc un travail en amont à chaque mission. Prise de détails qui peuvent sembler insignifiant : briefing, choix des armes, choix d'une stratégie. Mais qui mis bout à bout changent du tout ou tout la finalité d'une opération.

Quand tu te lèves le matin, imagine déjà la fin de journée. Tu as tout finit. Tu as franchit toutes les étapes et tu es encore là. Plus fort que jamais, plus endurant que jamais mais surtout toujours là. C'était si terrible cette journée ?

2. Le contrôle du stress

Plus que nous pauvres humains ces marines sont soumis à une pression qui ne se termine jamais. Ils n'ont pas des piles de dossier à terminer. Non ils ont des vies (ainsi que la leur) à sauver. La moindre erreur et c'est le drame. Ils portent un permanence un poids bien plus lourd que ce que nous sommes capables de porter.

Pour ça ils utilisent une technique spécifique. La respiration 4 par 4 par 4.

  • Inspirer 4 secondes
  • Retenir son souffle 4 secondes
  • Expirer sur 4 secondes
  • Le tout pendant 4 minutes
Cet exercice permet un contrôle de ses émotions et du stress. Ils ne feront donc pas de décisions hâtives ni irréfléchie. Encore une fois toute une stratégie d'optimisation !

3. Manger l'éléphant

Ça se mange un éléphant ? Oui : bouchée par bouchée.

Chaque mission est décomposé en un tableau d'étapes plus petites. Ainsi le plan est bien rodé. Les SEALs voient l'objectif, connaissent les étapes et savent comment concrétiser le but. Rien de plus simple.

Toi aussi fais des plans, des listes à remplir qui te rapprochent de tes objectifs. Sans ça tu as vite fais de t'égarer...

4. Recadrer les événements

Nous avons plus de contrôle que nous pensons.

Des événements les affectent. Ils sont habitués à voir la mort et à appeler la faucheuse avant l'heure. Pour eux cela ne représente qu'une formalité, une croix sur une liste d’ennemis à abattre.

Alors que toi dès qu'une misère t'arrive tu es dans tout tes états. Tu te plains et perds tes moyens. Bon sang ! C'est sûrement trois fois rien ! Pour passer à côté de ce qui n'est pas important (Lire "Ce que l'on ne contrôle pas") il y a une technique des marines.

Le recadrage. Extrêmement simple : Dans le pire des scénarios que se serait il passé ? Ha ! Pas ce qui vient de t'arriver.. Bien pire ! Il faut toujours relativiser. Rien n'est définitif, apprends à passer outre. Comme disent les anglophones "Don't give a fuck"

5. Les petites victoires

Que faire quand tout va mal ? Que le monde s'écroule. Imagine une journée morose, sans saveur ou ta femme décide de te quitter, que le chien se barre sans raison et que tu brises ton téléphone. On reprend à l'étape 4, le recadrage :

  • Il pleut ? Demain il fera beau
  • Ta femme te quitte ? Un soucis de moins, elle ne te méritait pas
  • Le chien part ? Chouette, plus besoin de le nourrir ni de le promener
  • Ton téléphone explose ? On en rachète un
Dit comme ça, cette journée paraît pas trop mal non ? Ensuite, tu rajoutes de petits objectifs pour remonter au niveau d'avant, par exemple rencontrer une autre femme... Aller acheter un téléphone si tu en as vraiment besoin.

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